CATLIN, George

Antelope Shooting

Londres, Day & Haghe, 1844

  • Dimensions: 31 x 45,5 cm
  • Condition: A
  • Couleur: Coloris Original
  • Technique: Lithographie

Référence: 654-03

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Description

Le portefeuille des Indiens d’Amérique du Nord de George Catlin présente de superbes lithographies qui illustrent l’histoire des Indiens d’Amérique. Field décrit les lithographies comme “de magnifiques scènes de la vie indienne [qui] sont probablement les plus véridiques jamais présentées au public” Le titre complet est le suivant : North American Indian Portfolio. Scènes de chasse et divertissements dans les montagnes Rocheuses et les prairies d’Amérique. D’après les dessins et les notes de l’auteur, réalisés pendant huit ans de voyage parmi quarante-huit des tribus de sauvages les plus sauvages et les plus éloignées d’Amérique du Nord.

Il s’agit d’une lithographie in-folio de la première édition qui a été publiée à Londres à partir de 1844 pour George Catlin par Day & Haghe. Les lithographies sont considérées comme provenant de la meilleure édition. Elles sont montées sur carton et sont coloriées à la main pour imiter les aquarelles. Cet ensemble est l’édition la plus rare, la plus chère et la plus désirable. Les lithographies ont été imprimées par Day & Haghe à partir d’une sélection des meilleures images des voyages de Catlin

Le portfolio de George Catlin marque un moment remarquable de l’histoire américaine. Catlin a beaucoup voyagé pour faire la chronique de la vie et de la culture des Indiens à travers l’Amérique. Il a créé près de 500 peintures, dont certaines ont été utilisées pour réaliser des tirages pour cette œuvre capitale. Catlin a décrit son besoin de faire ce travail en disant que “l’histoire et les coutumes d’un tel peuple, préservées par des illustrations, sont des thèmes dignes de la vie d’un seul homme, et rien, à part la perte de ma vie, ne m’empêchera de visiter leur pays et de devenir leur historien” Les images originales d’Amérindiens sont rares au XIXe siècle, et celles de Catlin sont parmi les plus détaillées et les plus impressionnantes.

Catlin résume l’Amérindien comme “un être honnête, hospitalier, fidèle, courageux, guerrier, cruel, revanchard, implacable, — mais honorable, contemplatif et religieux.” Dans un passage célèbre de la préface de son North American Indian Portfolio, Catlin décrit comment la vue de plusieurs chefs de tribus à Philadelphie l’a amené à prendre la résolution d’enregistrer leur mode de vie : “l’histoire et les coutumes d’un tel peuple, préservées par des illustrations, sont des thèmes dignes de la vie d’un seul homme, et rien, à part la perte de ma vie, ne m’empêchera de visiter leur pays et de devenir leur historien” Il ne voyait aucun avenir ni pour leur mode de vie ni pour leur existence même, et c’est avec ces pensées toujours présentes à l’esprit qu’il travailla, contre le temps, en se fixant un emploi du temps véritablement punitif, à enregistrer ce qu’il voyait. De 1832 à 1837, il a passé les mois d’été à faire des croquis des tribus, puis a terminé ses tableaux à l’huile pendant l’hiver. Le témoignage qu’il a laissé est unique, tant par son ampleur que par la compréhension sympathique dont ses images témoignent constamment.

CATLIN, George

Né le 26 juillet 1796 au sein d’une famille aisée, George Catlin se montre intéressé par l’art dès son plus jeune âge.
En 1821, il abandonne une brillante carrière d’avocat, pour se consacrer à sa passion, et s’installe comme peintre portraitiste à Philadelphie. Devant la vive concurrence dans ce domaine, il s’attelle par opportunisme à un nouveau « projet, plus ambitieux : celui de se faire l’historien des Indiens en réalisant des toiles montrant leurs cultures ». Bien qu’il ne soit pas le premier artiste à représenter les populations amérindiennes, « il se distingue de ses collègues en se déplaçant directement au cœur des territoires indiens, afin de saisir au mieux les détails de la vie indienne ». Craignant leur disparition du fait des guerres, des maladies ou des ravages de l’alcool, il souhaite capter les traces d’une indianité en déclin en rapportant des peintures, des dessins et des objets d’artisanat.
En 1838, Catlin crée l’Indian Gallery, destinée à rassembler le matériel qu’il a constitué. Elle est présentée sur la côte est des États-Unis, ainsi qu’en Europe, où elle rencontre un grand succès.
En 1845, Le roi des Français Louis-Philippe Ier reçoit au sein du Palais des Tuileries le peintre américain George Catlin accompagné d’une troupe de danseurs amérindiens. Ces derniers interprètent un spectacle de danses traditionnelles. Le roi et la Cour sont charmés et impressionnés par le coup de pinceau artistique du maître qui peint l’évènement. Louis-Philippe commanda une série de toiles de l’artiste. Ces œuvres sont exposées au musée du Quai Branly.
En 1852, victime d’une spéculation financière, Catlin fait faillite et, s’intégrant difficilement à la vie urbaine, il repart en voyage parmi les tribus d’Indiens. En 1860, il tente l’exploration de la jungle équatoriale sud-américaine, mais n’y retrouve pas son rapport particulier avec le monde amérindien.

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