De Leone Belgico eiusque Topographica atque historica descriptione liber... [suivi de] Belgici Leonis Chorographia

Description

Deux ouvrages reliés en un volume petit in-folio ; reliure du XVIIe en peau de truie, dos à nerfs, plats estampés à froid (pièce de titre recouverte de peinture. Reliure frottée)

Titre gravé, 5 ff.n.ch., 24 pp., [24] pp. (ch. 24b-34b), 35-522, [2] pp., carte dépliante ; Titre gravé, [533-656], [2] pp. ; Titre gravé, [10] pp., XVII bi-folios, [12] ff.

Illustré des deux premiers états de la carte du Léo Belgicus (1583 et 1585) et de 169 planches, toutes sauf une sur double-page.

Edition originale de l’ouvrage du diplomate, historien et écrivain autrichien Michael Aitsinger (Aitzinger ou von Aitzing, ou encore Eytzinger, ca 1530-1598) qui relate les événements majeurs survenus entre 1559 et 1585, marquant le conflit entre les Pays-Bas à la monarchie espagnole. Le titre est daté de la seconde édition (1585) dont elle est augmentée en partie (avec titre répété), comme c’est le cas dans plusieurs exemplaires.

L’ouvrage est orné de la célèbre carte du Leo Belgicus, première représentation cartographique des Pays-Bas sous la forme d’un lion devenu le symbole de l’unité et de la force des 17 provinces. Publiée à l’époque où les Pays-Bas menaient la guerre de Quatre-vingts ans pour obtenir leur indépendance vis-à-vis de l’Espagne, elle est ici en premier tirage (Van der Heijden, Leo Belgicus, 1.1). L’illustration comprend également 114 superbes planches gravées en taille-douce sur double page par Franz Hogenberg (1535-1590) tirées de ses “Geschichtsblättern” représentant principalement des scènes de siège de villes des Pays-Bas et un calendrier ornent également l’ouvrage.

L’ouvrage est relié avec la Belgici Leonis Chorographia, en édition originale du même auteur, supplément à son De Leone Belgico eiusq. Topographia, dédié à ses protecteurs Ernest, Electeur de Cologne et Alexandre, duc de Parme, et publié en allemand. Il est orné d’un beau titre gravé, de la carte du Leo Belgicus en 2e état de la précédente (Van der Heijden, Leo Belgicus, 1.2) et de 25 planches à double page dont 17 cartes et 8 portraits.

De légers défauts dont qq erreurs de numérotation sans manque cependant, qq annotations au crayon au bas de qq pl, qq petites taches marginales, petit travail de ver sans gravité dans la 3e partie, petite mouillure, de petites restaurations anciennes, notamment en marge de la 2e Leo Belgicus. Marques d’appartenance à l’encre au titre illisibles sur le premier titre de l’ouvrage