CELLARIUS, Andreas

Harmonia Macrocosmica seu Atlas Universalis et novus, totius Universi Creati Cosmographiam generalem et noviam exhibens

Amstelodami, Joannem Janssonium, 1661

  • Dimensions: 525 x 330 mm
  • Couleur: Coloris Original
  • Edition: Édition Originale
  • Description de l'état: Très bon

Référence: 516

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Description

Grand folio, 525 x 330 mm. Plein vélin de l’époque. Frontispice, [14], 125, 219 pp, 29 cartes gravées à double page.

Le plus recherché de tous les atlas célestes et le seul produit pendant l’âge d’or de la cartographie néerlandaise.

Première édition, deuxième impression de ce qui est considéré comme le plus bel atlas céleste jamais publié et l’un des chefs-d’œuvre de l’âge d’or de la cartographie céleste. L’Atlas Coelestis seu Harmonia macrocosmica du célèbre cartographe, mathématicien et cosmographe allemand Andreas Cellarius (vers 1596-1665) rassemble les connaissances anciennes et nouvelles sur le sujet. Il est superbement illustré d’un frontispice allégorique et de 29 cartes célestes gravées sur cuivre à double page, toutes finement rehaussées en couleur et en or par une main contemporaine.

Les splendides cartes, richement décorées dans le style baroque et illustrant un long texte placé au début du volume, montrent les systèmes planétaires selon les théories de Ptolémée (géocentrisme), Copernic (héliocentrisme) et Tycho Brahe (géohéliocentrisme), la position des étoiles, les mouvements du Soleil, de la Lune, des planètes, la délimitation des constellations selon la mythologie et la religion chrétienne.

Ces cartes sont parmi les plus belles jamais réalisées. Elles sont décorées de scènes, la plupart historiées, représentant des chérubins, des astronomes, des instruments… Sur le splendide frontispice gravé par Frederik Hendrik van den Hove (vers 1628-1698) sont représentés, entre autres, la muse astronomique Urania, Tycho Brahe, Copernic, Ptolémée, l’astronome grec du IIIe siècle avant J.-C., Aristarque de Samos qui fut l’un des premiers à suggérer le mouvement de la Terre autour du Soleil, etc.

Parmi les planches les plus étonnantes de l’atlas figurent celles du “ciel chrétien” : sur le planisphère chrétien représentant l’hémisphère sud (pl.24 – Haemisphaerium Stellatum Boreale Antiquum), le navire Argo est remplacé par l’Arche de Noé, ou encore, sur le planisphère boréal chrétien (pl.25 – Hemispherii Borealis Coeliet Terrae Sphaerica Scenographia), sur lequel sont représentés six des saints du zodiaque, dont Saint André avec sa croix (remplaçant le Taureau et l’amas des Hyades), le Sépulcre (remplaçant Andromède) et la Mer Rouge (remplaçant le fleuve Eridan). De même, la planche Hemisphaerium Australis Coeli & Terrae Scenographia (pl.28) représente une vue du ciel jamais utilisée auparavant, dans laquelle les constellations de l’hémisphère sud sont superposées à la carte du globe. La disposition est ingénieuse, mais son utilité pratique pour les astronomes de l’époque est discutable. Les préoccupations esthétiques ont donc prévalu.

Il n’existe pratiquement aucune donnée biographique sur Andreas Cellarius (vers 1595-1665). Il est peut-être d’origine allemande (Neuhausen, près de Worms), et a étudié à l’Université de Heidelberg à partir de 1614. Il s’installe en Hollande vers 1625 et travaille comme maître d’école à l’école latine d’Amsterdam, puis de La Haye. En 1637, il s’installe à Hoorn, où il est nommé recteur de l’école latine de l’ancien Ceciliaklooster. Au moment où la première édition de son célèbre Atlas céleste, Harmonia Macrocosmica, est publiée par Joannes Janssonius à Amsterdam en 1660, il est encore recteur de cette école latine (voir page de titre).

Référence : Koeman IV, Cel 2 ; BnF, Figures du ciel, pp. 96-101 ; Bio-Bibliographie d’Andreas Cellarius, site de la Faculté des Sciences de l’Université d’Utrecht, https://webspace.science.uu.nl/~gent0113/cellarius/cellarius.htm

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