BERLÈSE, abbé Laurent Bernard
Iconographie du genre Camellia ou Description et figures des camellia les plus beaux et les plus rares peints d’après nature...
Paris, H. Cousin, [1839-]1841-1843
- Dimensions: 37 x 28 cm
Référence: 656
20 000,00 €
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3 volumes in-folio (37x28cm), reliure de l’époque, demi-chagrin vert bouteille à coins, dos à 5 nerfs ornés. (Dos légèrement passés, frottements aux mors, coins et coupes. Quelques rares piqûres, 5 planches brunies, déchirure à la planche 239, restauration marginale à 2 feuillets de texte.)
Volume I : Titre, 1f., IV ff. 100pl., 100ff., 2ff. (table alphabétique et table des matières). Volume II : Faux-titre, titre, 100pl., 100ff., 3ff. (table alphabétique et table des matières). Volume III : Faux-titre, titre, 100pl., 100ff., 4ff. (table alphabétique et table des matières).
Très bel ouvrage consacré aux camélias, orné de 300 planches sur cuivre imprimées en couleurs, puis rehaussées et gommées à la main.
L’abbé Laurent Berlèse (1784-1863), prêtre italien installé comme aumônier à Paris, se prit de passion pour les camélias et en devint l’un des meilleurs connaisseurs en les cultivant et étudiant dans les serres qu’il se fit construire ; ces dernières comptèrent jusqu’à 850 espèces de camélias différentes. Dès 1837 et afin d’éviter les confusions dans la nomenclature du camélia, Berlèse avait fait paraître une Monographie du genre dont le succès le convainquit de s’atteler à une iconographie du même genre. Il la fit paraître par souscription, avec un grand souci de la qualité de l’édition. Ainsi, pour l’illustration des trois volumes qui la composent, il fit appel au peintre Johann-Jacob Jung dont les dessins, très finement gravés au burin sur cuivre par Duménil, Gabriel et Oudet, témoignent de l’influence de Redouté sur les représentations botaniques de cette époque. Mais, comme il le précise dans son avant-propos aux membres de la Société royale d’Horticulture de Paris, « un peintre et un éditeur ne pouvaient pas seuls suffire pour rendre intéressant et utile un ouvrage de telle nature. Il fallait d’abord que la partie scientifique fût traitée consciencieusement et avec lucidité ; [qu’elle] fût mise à la portée de toutes les capacités […] J’y ai classé toutes les observations importantes que l’étude spéciale de trente années m’avait révélées sur la végétation, la floraison, la fructification, les mœurs, les maladies, en un mot sur la culture tout entière de ce beau végétal ».