Journal du voyage fait par ordre du roi à l’Equateur [&] Mesure des trois premiers degrés du méridien dans l’hémisphère austral

Description

Deux volumes in-4º ; veau marbré, dos à 5 nerfs ornés de caissons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouges. (Reliure de l’époque). Corrections manuscrites anciennes à l’encre selon les corrections indiquées au feuillet d’Avertissement. Quelques feuillets uniformément brunis, plus fortement en début et en fin de volumes. Quelques taches. Reliure restaurée.

(1) bl, titre, xxxvj, 280 pp., xv pp., 7 pl. – Titre, (10) pp., 266 pp., xx pp. Table, viij pp., 3 pl. Illustrée de 10 planches, la plupart dépliantes, dont 2 cartes et un plan de Quito.

Dans le premier quart du XVIIIème, deux théories s’affrontent concernant la figure de la terre : est-elle enflée à l’équateur et aplatie aux pôles comme l’affirme Newton, ou bien allongée comme l’affirme Jacques Cassini? Deux expéditions sont décidées par le Roi, l’une en Laponie, l’autre au Pérou (actuel Equateur). Charles Marie de la Condamine fit partie de cette dernière, en compagnie de deux autres savants, le mathématicien Bouguer et l’astronome Godin. Cette expédition géodésique, organisée par l’Académie royale des Sciences, devait mesurer un degré de méridien compris entre Quito au nord et Cuenca au sud ; elle dura près de dix ans.

En 1751, La Condamine publia le récit de son expédition. Dans son Journal, l’auteur relate les péripéties du voyage au Pérou avec des observations diverses dont la relation de la descente de l’Amazone entre Quito et Para, tandis que dans le seconde volume de son ouvrage, Mesure des trois premiers degrés du méridien, il livre les opérations faites sur le terrain depuis les environs de Quito jusqu’au-delà de Cuenca pour la mesure géométrique de ces trois degrés du méridien, puis livre les résultats des observations faites sur place pour déterminer la mesure astronomique (ou amplitude de l’arc du méridien) de ces mêmes degrés. Relié in fine, le Nouveau projet d’une mesure invariable propre à devenir universelle (8 pages) Extrait d’un Mémoire lu à l’assemblée publique de l’Académie des Sciences le 24 Avril 1748.