COMBES, Charles Alphonse

La Danse de la Mort

c.1950

  • Dimensions: 32,5 x 25 cm.
  • Condition: Très bon
  • Couleur: Coloris Original

Référence: 179

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Description

Gouaches et mine graphite sur papier bleu. Dix feuilles dessinées et deux manuscrites. 32,5 x 25 cm. Signé en bas à droite : « Combes ». Bibliographie : Inédit.

D’une main alerte, Charles Alphonse Combes restitue avec précision le cérémoniel de cette danse funeste. L’artiste réalise dix dessins qu’il numérote créant ainsi un véritable séquencement de la chorégraphie. Par son approche dynamique et son esthétique résolument moderne, La Danse de la Mort atteste du brio de Charles Alphonse Combes. Cette réalisation le place, non seulement en témoin attentif des cérémonies du peuple Yacouba, mais l’inscrit également dans le sillage des dessins de Jules Granjouan (Illus. 01) et d’Antoine Bourdelle (Illus. 02) d’après les performances d’Isadora Duncan.

Réalisée dans les années 1950, cette série de dix dessins représente la cérémonie de la Danse de la Mort pratiqué chez les Dan, aussi nommés Danwopeumin ou Yacouba. Charles Alphonse Combes dessine l’intégralité de cet évènement et en donne le descriptif suivant : « Une antique coutume voulait qu’au pays Dan l’on sacrifie tous les ans aux dieux de la danse, le chef danseur de la secte. Il acceptait ce sacrifice pour la coutume et pour les dieux. Il était tué à la dernière lune de l’année par une flèche inconnue [?] – à pointe d’or – et en plein cœur ». L’artiste retrace également les différentes étapes de cette cérémonie : 1. « Les tam tam commencèrent à bien donner 2. Le danseur s’habille 3. Il entre dans la danse 4. Il salue le chef de canton sur un arrêt des pieds  5. Il fait ses adieux à la lune 6. Il prend la poussière du sol des ancêtres, la porte à ses lèvres et la répand sur le village  7. Il va librement la mort 8. Il passe son pied dans l’étoffe signe du passage de la vie dans la mort 9. La flèche fait 10. Il meurt ».

Illustrations : Illus. 01 : Jules Grandjouan, Isadora Duncan. Joie de vivre – Aujourd’hui – Début de la Bacchanale, 1937, Feuille d’or rehaussée d’encre de Chine et de gouache blanche collée sur papier gris bleu collé sur papier bleu, 38 x 26 cm, Nantes, musée des Beaux-Arts de Nantes. Illus. 02 : Antoine Bourdelle, Isidora dansant, 1909, plume et encre noire, aquarelle sur papier contrecollé sur papier, dimensions inconnues, Paris, musée Bourdelle.  Bibliographie : Richard Bonneau, Écrivains, cinéastes et artistes ivoiriens : aperçu bio-bibliographique, Abidjan, Nouvelles éditions africaines, 1974, 175 p.

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