CHODERLOS DE LACLOS, Pierre (1741-1803)

Les liaisons dangereuses ou lettres recueillies dans une Société, & publiées pour l'instruction de quelques autres

A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Durand Neveu, 1782

  • Dimensions: 170 x 95mm
  • Edition: Édition Originale

Référence: 749-2

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Description

4 tomes en 2 volumes in-12 de 248 pp., 242 pp. ; 231 pp., 257 pp., [1] p.

Plein veau d’époque, dos à nerfs orné de caissons à motifs dorés, pièces de titre et de tomaison, armoiries en queue, tranches rouges. Reliure aux armes de Louis-Marie Augustin de Rochebaron, duc d’Aumont (1709-1782), Premier gentilhomme de la Chambre du Roi, lieutenant-général des armées du Roi, vénérable de la loge parisienne Bussy-Aumont (l’une des plus anciennes, créée au début des années 1730) etc. dont l’importante collection d’œuvres d’art qu’il avait réunie dans son hôtel particulier de la place Louis XV (actuel hôtel de Crillon) fut dispersée après sa mort lors d’une vente publique.

Edition A

Véritable EDITION ORIGINALE EN PREMIER TIRAGE selon la classification de Max Brun (“Bibliographie des éditions des Liaisons dangereuses portant le millésime 1782”, in Le Livre et l’Estampe, 1963).

« Le 16 mars 1782, Choderlos de Laclos passe un contrat avec l’éditeur Durand Neveu pour l’impression à 2 000 exemplaires de son manuscrit des Liaisons dangereuses. […] Le roman a un succès foudroyant. Sous la date de 1782, paraissent au moins 16 éditions différentes ; les unes sont légitimes, les autres des contrefaçons » (Max Brun).

“Laclos qui, d’après le comte de Tilly, avait « résolu de faire un ouvrage qui sortît de la route ordinaire, qui fît du bruit, et qui retentît encore sur la terre quand [il] y aurai[t] passé, a gagné son pari […] Bible du libertinage pour certains, le livre s’impose surtout comme chef d’œuvre du roman d’analyse, comme un des romans les plus abstraits et les plus intelligents. L’idéologue en Laclos est fasciné par les mécanismes de l’intelligence et de la volonté qu’il n’aperçoit jamais mieux à l’œuvre que chez ces méchants parfaitement polis, fleurs vénéneuses de la société raffinée et décadente de l’Ancien Régime finissant. Aussi l’audace des Liaisons dangereuses ne consiste-t-elle ni dans la débauche facile au langage cru, ni dans la perversité au premier degré ou la jouissance de faire le mal propre à Sade, mais dans l’art de le dire ou plutôt de l’écrire pour un connaisseur admiratif et un peu vexé, placé en position de voyeur comme le lecteur. L’artilleur a combiné la balistique de ces lettres qui visent au coeur, l’artiste, agencé les entrecroisements d’une savante polyphonie […] Ce libertinage d’esprit trouve son antidote et sa défaite dans la tendresse déjà stendhalienne de la présidente, sœur de Julie d’Etange et de Marie Soulange. Ce roman libertin est aussi un roman d’amour où l’on meurt d’amour. » (Laurent Versini, En français dans le texte).

De rares piqûres.

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