CHATEAUBRIAND, François-René

Lettre autographe signée de son paraphe

Paris, 25 février 1831

  • Dimensions: 15,5 x 20 cm
  • Condition: A

Référence: 693-2

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Description

L.A.S. (de son paraphe) Paris, 25 février 1831. 3 pp. in-4. 

“Je n’ai pu répondre immédiatement à votre lettre. J’étois embarrassé dans les dernières épreuves de mon ouvrage qui finit et dont l’impression obligée m’a empêché jusqu’ici d’aller chercher le repos dans les montagnes de la (Suisse) – auprès de vous je serois mieux ; [ …] La vente de nos guenilles nous retiendrons encore à Paris jusqu’au mois de mai. Si par hasard vous y veniez encore Monsieur de vous dire un dernier adieu. Zélie et toute sa famille est ici ; je ne l’ai point encore vue parce que je ne quitte pas ma rue d’Enfer. De la politique je ne vous en parle point ; elle va son chemin. Soyez heureux cher Monsieur au milieu de vos bois ; pensez quelques fois à moi et recevez mes vieux et tendres hommages à votre charmante fille […] “.

Désabusé sur l’avenir de la monarchie, Chateaubriand se retire des affaires. Après la Révolution de 1830, il quitta la Chambre des Pairs. Cette année 1831 verra la publication de ses ouvrages De la Restauration et de la Monarchie élective et Etudes Historiques (4vol. in-8).
L’ouvrage évoqué dans cette lettre pourrait être De la Restauration et de la Monarchie élective.

CHATEAUBRIAND, François-René

François-René, vicomte de Chateaubriand, écrivain, mémorialiste et homme politique français. Il naquit le 4 septembre 1768 à Saint-Malo et s’éteignit le 4 juillet 1848 à Paris. Il est considéré comme l’un des précurseurs du romantisme et l’une des plus grandes figures de la littérature française. 
Plusieurs fois ambassadeur auprès de souverains divers, il est nommé, en 1822, sous la Restauration, ministre des Affaires étrangères et occupe cette fonction jusqu’en 1824. Sous le règne de Charles X, il compte parmi les ultraroyalistes. 
Ses premières publications majeures, l’Essai sur les révolutions (1797) et le Génie du christianisme (1802), manifestent son engagement politique en faveur de la contre-révolution et en défense de la société d’Ancien Régime. 
Son œuvre monumentale est Les Mémoires d’outre-tombe, parus à titre posthume dès 1849. Ce texte, à la fois un chef-d’œuvre autobiographique et un témoignage historique de premier plan

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