DAUBENTON, Pierre

Lettres de Pierre Daubenton à Étienne-François Dutour de Salvert

[Montbard] ; Paris, 1766

  • Dimensions: 16,5 x 21,5 cm et 15,5 x 19,5 cm
  • Condition: B
  • Technique: Encre sur papier

Référence: 285-7

580,00 

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Description

2 L.A.S. “Au jardin du Roi” et (s.l.[Montbard]), 17 janvier 1766 et 28 mars 1766. 6 pp. in-4. Adresse, marque postale pour l’une d’elle, manque de papier au niveau du seau et au pli médian.  

Le 17 janvier, il prévient son correspondant d’un retard quant à la livraison d’arbres et en explique la raison ” Les chaleurs ayant été considérable l’été dernier et la sècheresse si longue qu’il a commencé a tomber des pluies qu’aux premiers jours d’octobre, elles ont tellement ravivés la sève que les feuilles se sont soutenues dans toute leur vivacité jusqu’au 18 novembre. […]”. Daubenton remercie Dutour pour les feuilles envoyées qui l’ont permis d’augmenter sa collection d’”[…] épines qui sont très curieuses […]”. Enfin il indique la présence de M. et Mme Buffon à Paris. 

La lettre du 28 mars débute par l’incompréhension de Pierre Daubenton “Je ne sais pas comment il s’est fait qu’on a oublié monsieur de joindre a votre paquet des plants […] Il n’y a nulle moyen de trouver ici des rejettons (sic) de Tulipier attendu que cet arbre n’en donne jamais a moins qu’il n’ait été coupé au pied […] j’ai trouvé un jardinier qui en a fait venir plusieurs plants d’Angleterre il y a deux ans dont il m’en reste quelques uns. Ils sont bien repris dans des pots. Je l’ai chargé Monsieur, de vous en envoyer un avec la motte en […]” Il informe Dutour de la mauvaise récolte d’arbres et évoque des soucis personnels “[…] on m’offre bien de faire passer ma commission a mon fils, mais je voudrais qu’on le nomme simplement mon adjoint. Je crois que je n’obtiendrai pas ce point […]”. Il s’excuse de n’avoir pu parler ” […] a M de Buffon ni a mon frère, le premier étoit parti d’ici et l’autre n’y est point encore arrivé […]”. Enfin il évoque le parlement et un intéressant arrêté “C’est une espèce de confession de foi sur la nature du pouvoir du roi et de l’autorité de ses parlements. On ne l’a point imprimé néanmoins il l’en répand quelques copies.” Il conclut sur la suspension du parlement de Grenoble et sur les exigences du roi envers son parlement, c’est à dire “rendre la justice a ses sujets et de leur donner l’exemple de la soumission”. 

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