BLAEU, Joan
Nova Belgica et Anglia nova
Amsterdam, Blaeu, 1635
- Dimensions: 47 x 56,5 cm
- Condition: A+
- Couleur: Coloris Original
- Technique: Gravure sur cuivre
Référence: CPV-45-75
2 500,00 €
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Très importante carte de Blaeu représentant les colonies hollandaises et britanniques en Amérique du Nord.
Blaeu a été le premier à publier une carte d’après le manuscrit d’Adrien Block (1614). Il a copié sa dénomination et a donc été l’une des premières cartes à nommer la zone entre Cap Code et Manhattan Nieu Amsterdam, à délimiter une Manhattan insulaire et à inclure “Manhates” et “Nieu Nederlandt”.
Selon Burden, la carte de Blaeu se distingue de celle de Block par plusieurs caractéristiques :
La colonie de Nieu Pleimonth est identifiée. Le cap Cod est amélioré par rapport au manuscrit de Block en étant reconnecté au continent, l’étroit détroit ayant été supprimé. Le trait de côte entre cette île et la baie de Narragansett, qui est clairement reconnaissable, n’est pas aussi précis. L’Eylandt d’Adriaen Block mène à la Versche Rivier, ou rivière Connecticut, (Block l’a tracée aussi loin que possible). ‘T Lange Eyland est nommé ; cependant, il est incorrectement placé trop à l’est, s’appliquant à ce qui est peut-être Fishers Island. De Groote Bay marque Long Island Sound. La rivière Hudson n’est toujours pas nommée en tant que telle, mais elle est parsemée de colonies hollandaises, et l’échec de Fort Nassau est représenté ici sous le nom de Fort Orange. En revanche, la direction du fleuve s’en trouve améliorée. Blaeu sépare les sources des fleuves Hudson et Delaware, ce qui avait causé une certaine confusion. Nieu Amsterdam est correctement indiqué comme un fort à la pointe d’une île séparée à l’est par Hellegat, ou East River. Le littoral au sud de Sandy Hook montre également des signes d’amélioration.
L’une des plus attrayantes du XVIIe siècle, cette carte est entièrement illustrée par des cerfs, des renards, des ours, des aigles, des lapins, des grues et des dindes. Des castors, des putois et des loutres apparaissent pour la première fois sur une carte imprimée. Des voiliers et des roses des vents apparaissent dans l’océan. Le titre et l’échelle sont encadrés dans des cartouches décoratifs.
Il n’existe qu’un seul état de cette carte publié dans plusieurs éditions du Theatrum Orbis Terrarum avec un texte latin, allemand, néerlandais ou français. Selon Burden et Van der Krogt, l’exemplaire actuel est apparu dans l’atlas français Le Théâtre du Monde publié entre 1635 et 1658.
Van der Krogt, II, 9310:2 ; Burden, 241