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BENTIVOGLIO, Guido
Opere del cardinal Bentivoglio, cioe, le relationi di Fiandra, e di Francia, l'historia della guerra di Fiandra …
Un volume in-folio Remarquable reliure italienne d’époque “à l’éventail” en maroquin rouge aux armes royales. Dos à 6 nerfs, caissons ornés, plats ornés d’une dentelle d’encadrement, d’un large décor présentant des éventails aux angles et au centre, d’un décor central dessiné autour de 3 lys, tranches dorées, titre doré.
Guido Bentivoglio (1577-1644) est un cardinal de l’Église romaine, historien et homme politique italien auteur d’une “Histoire de la guerre de Flandre” en italien
BENTIVOGLIO, Guido
Guido Bentivoglio (1677-1644) est un cardinal de l’Église romaine, historien et homme politique italien, fils du marquis de Gualtieri Cornelio Bentivoglio et d’Isabella Bendidio. Bentivoglio fait ses études à Ferrare et Padoue. Ses qualités de diplomate dans l’affaire de Ferrare, où il a favorisé la paix entre les principaux protagonistes de cette querelle (César d’Este et Clément VIII), lui ont servi pour initier sa carrière dans les sphères du pouvoir. Il devient camérier secret de Clément VIII, Paul V, référendaire, archevêque de Rhodes et nonce en Flandre, en 1607. Il remplace le cardinal Roberto Ubaldini et devient nonce en France en 1617. Bentivoglio est un homme de grandes qualités intellectuelles et morales capable d’impressionner Louis XIII au point que ce prince le choisit pour défendre les intérêts de la France à la cour de Rome, où il devint titulaire de la chaire de l’église Saint-Jean-de-la-Porte-Latine de 1621 à 1622. En janvier 1621 il est nommé cardinal et devient, très rapidement, le confident le plus intime d’Urbain VIII; on le voit comme le futur successeur et chef des États Pontificaux. À la mort du pape en 1644, à peine entré au conclave, Bentivoglio meurt lui-même d’une fièvre causée, dit-on, “par l’excès des chaleurs”, le 7 septembre de cette même année. En 1622, Bentivoglio commanda son portrait à van Dyck, et en 1653, celui-ci fut offert à Ferdinand II de Médicis par un membre de la famille. Saisi par l’armée napoléonienne en 1799, il a été restitué en 1815. [1] [1] Mina Gregori (trad. de l’italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, 2000, 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 524.