DOPPELMAYER, Johann Gabriel

[Globe terrestre]. Globus Terrestris Novus ⁄ operâ Ioh. Gab. Doppelmairi.

Norib., Ioh. George Puschnero Chalcogr.., 1736

  • Dimensions: cm
  • Condition: condition

Référence: 931

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Description

Rare globe terrestre miniature allemand du 18ème siècle par Doppelmayer.

Globe terrestre, sphère de bois, 12 fuseaux gravés sur cuivre et coloriés, diamètre de la sphère env. 10 cm, hauteur 16 cm., 29 cm. avec support, méridien et horizon en laiton. Monté sur Atlas et socle (monture fin XIXe-Début XXe ?) (défaut minuscule au niveau de « Mare Pacificum » sans atteinte au texte).

Références : Stevenson p. 162 ; Van der Krogt [Dop 1] & [Dop 9].

Rare globe terrestre allemand du XVIIIe siècle, le dernier et plus petit modèle de la série de trois globes publiés par Johan Gabriel Doppelmayr entre 1728 and 1736. Ce globe de 1736 a été gravé sur cuivre par Johann Georg Puschner, fidèle aux observations et aux cartes des plus éminents astronomes et géographes de l’époque. Il est décoré d’un élégant cartouche de titre.

La sphère est divisée en douze fuseaux de pôle à pôle, représentant les lieux et les terres selon les connaissances géographiques du début du XVIIIe. Le méridien est en laiton, tout comme l’horizon circulaire qui affiche des informations détaillées sur les amplitudes, les azimuts, les signes du zodiaque et le calendrier grégorien.

Cartographiquement, le globe est identique à celui de 1728. On y trouve de nombreux lieux, territoires et mers nouvellement découverts. Le méridien de référence passe par l’île de Ferro, la plus occidentale des îles Canaries, située à 20 degrés à l’ouest de Paris et 28 degrés 40 minutes à l’ouest de Nuremberg. La cartographie est en latin, intégrant les découvertes récentes. Les méridiens et les parallèles sont tracés tous les 5 degrés, accompagnés des tropiques et des cercles polaires. L’écliptique et l’équateur sont également gradués. Ce globe est très moderne pour son époque, illustrant Spitzberg comme une île, découverte confirmée en 1707, et la Californie comme une péninsule. Il intègre aussi les routes des grands explorateurs comme Magellan, Tasman et Van Noort, offrant un aperçu des voyages qui ont contribué à enrichir les connaissances géographiques de l’époque. (Van der Krogt, Dop 9).

L’Australie est représentée sous le nom de « Nova Hollandia », avec des îles environnantes comme « I. S. Francisci » et « I. S. Petri ». Cependant, les côtes restent indéfinies et ouvertes du côté Est. De même, la Nouvelle-Zélande est représentée avec des frontières incertaines sous le nom de « Nova Zeelandia », incluant des repères tels que le « Cap Maria Van Diemen » et « Rhede Tasman ».

Dans l’océan Atlantique, au sud du « Groenland », se trouve l’île fantôme de Frisland, représentée sur certaines cartes anciennes entre 1560 et 1660. Son existence fut longtemps acceptée en raison des témoignages de certains explorateurs et des travaux des premiers cartographes, qui la confondaient parfois avec des terres réelles ou interprétaient mal des côtes éloignées. Bien que fantomatique, Frisland était représentée avec soin sur les cartes, incluant des villes et des côtes, et resta une curiosité géographique jusqu’à ce qu’elle disparaisse progressivement des cartes avec l’amélioration de la précision des relevés maritimes.

DOPPELMAYER, Johann Gabriel

Johann Gabriel Doppelmayr (1677–1750) était un astronome, mathématicien et cartographe allemand de premier plan, dont l’œuvre a profondément marqué le domaine de la cartographie céleste et terrestre au XVIIIe siècle. Né à Nuremberg, il se distingue par ses contributions remarquables à la science et à la technique.

Doppelmayr est surtout renommé pour son chef-d’œuvre, l’Atlas Coelestis, publié en 1742. Ce travail monumental est un recueil de cartes célestes d’une précision exceptionnelle, illustrant les constellations et les positions des étoiles avec une rigueur scientifique et une finesse artistique inégalées. L’Atlas Coelestis est considéré comme une référence incontournable dans l’astronomie, appréciée pour sa qualité de représentation et sa contribution essentielle à la connaissance du ciel nocturne.

En parallèle, Doppelmayr a apporté des contributions significatives aux mathématiques et à l’astronomie en décrivant minutieusement les instruments astronomiques de son époque. Ses écrits offrent des aperçus précieux sur les méthodes d’observation et de mesure, et ses observations ont enrichi le corpus scientifique de son temps.

Sa carrière académique le conduisit à occuper des postes dans plusieurs institutions prestigieuses, où il forma de nombreux scientifiques et mathématiciens, consolidant ainsi son rôle de mentor et d’innovateur dans son domaine. Johann Gabriel Doppelmayr, par ses travaux et son influence durable, reste une figure emblématique dont les contributions continuent d’éclairer les études astronomiques et cartographiques.

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