DUMAS, Mathieu

Mathieu Dumas est né le 23 novembre 1753 à Montpellier. Issu d’une famille de petite noblesse languedocienne. Il devient, entre autres, l’aide de camp du marquis de Puységur (en 1776), puis l’aide de camp du général Rochambeau qu’il suit en Amérique, celui du maréchal de Broglie en 1789, de La Fayette après la prise de la Bastille. Directeur du dépôt de la Guerre en 1791, puis commandant des gardes nationales de la province, il est chargé de ramener Louis XVI à Paris après son arrestation à Varennes. Maréchal de camp le 30 juin 1791 et commandant de la 3e division militaire, il organise la 1re compagnie d’artillerie à cheval qui a existé en France.Député à l’Assemblée législative, directeur des dépôts des plans de campagne pendant la Terreur et député au Conseil des Cinq-Cents en 1795, « proscrit au 18 fructidor » il se réfugie un temps à Hambourg.De retour en France après l’établissement du Consulat, il organise l’armée de réserve qui fait la conquête de l’Italie, il se distingue au passage du col du Grand-Saint-Bernard.Il propose la création de la Légion d’honneur, il fut élevé à la dignité de grand officier dans cet ordre, et promu général de division en 1805.Ministre de la Guerre à Naples, sous Joseph Bonaparte, puis grand maréchal du palais et grand dignitaire de l’ordre royal des Deux-Siciles, il devient comte de l’Empire par lettres patentes du 14 février 1810.Il assiste au passage du Danube le 4 juillet, puis à la bataille de Wagram, et est chargé de l’exécution des conditions de l’armistice de Znaïm. Intendant de la Grande Armée en 1812, il est blessé et fait prisonnier à la bataille de Leipzig en 1813 et ne rentre en France que sous la Restauration.Louis XVIII le nomme successivement, conseiller d’État honoraire, commissaire, de la vérification des titres des anciens officiers, directeur général, de la comptabilité des armées, commandeur de Saint-Louis, grand-croix de la Légion d’honneur.Pendant les Cent-Jours il reprend ses anciens titres et d’autres encore que Napoléon Ier y ajoute, et est mis en retraite le 4 septembre 1816. Conseiller d’État et président du comité de la guerre en 1819, député de Paris (Seine) en 1828, il signe l’adresse des 221 en 1830.Pendant la révolution de 1830, il fait partie de la commission de douze députés qui, au soir du 30 juillet, se rend auprès du duc d’Orléans au château de Neuilly afin de lui notifier la délibération l’appelant à la lieutenance générale du royaume…Il meurt à Paris le 16 octobre 1837.

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