VASSEROT, Charles
Fils de Philibert Vasserot et d’Angélique Françoise Segoing, Charles Vasserot nait à Paris dans le 8e arrondissement de Paris. Dessinateur et architecte, il est l’élève d’Achille Leclère et expose au Salon des artistes français à Paris à partir de 1831. Charles est issu d’une famille de philanthrope, son frère Saint-Ange Vasserot, ingénieur, vit à Saint-Tropez en « bienfaiteur de la ville ».
Durant la première partie de sa vie, Charles Vasserot mène une carrière d’architecte des hospices civils et établissements de bienfaisance de la ville de Paris. Il apparaît dans les chroniques tropéziennes vers 1850. Il achète notamment diverses parcelles de terrain situés sur la colline Saint-Antoine en 1850, 1858, 1860 et 1862. A partir de 1851, Charles y fait construire sa propre demeure. L’année suivante, les conseillers municipaux le sollicite pour rechercher l’emplacement le plus favorable pour la construction d’une école dirigée par les frères maristes. En avril 1852, Vasserot réalise le plan de l’édifice gratuitement et est chargé de surveiller les travaux de construction qui s’élèvent à 30 425 francs. En juillet, le conseil municipal accepte avec reconnaissance son offre de prêter à la commune, sans intérêts, et pendant 10 ans, une somme de 15 000 francs. En 1854, l’architecte est membre d’une commission chargée d’améliorer le débit de la fontaine de la Place aux Herbes, alimentée en eau par la source de la Maïre. Le 1er aout 1858, Vasserot devient conseiller municipal, élu les 24 et 25 juillet, par 457 voix sur 471 votants. Il intervient notamment en octobre 1858 pour faire agrandir le chantier naval de Saint-Tropez, et en décembre, il fait partie du jury d’examen des élèves peintres. Très actif, Charles est le directeur des travaux pour la construction de l’asile, il fait également partie de la commission de la voirie, pour les travaux du chemin de la Belle Isnarde et du pont Hanrigou. Il démissionne de ses fonctions politiques le 27 septembre 1862, et quitte Saint-Tropez, le 27 juillet 1863, en emportant les restes de son frère Saint-Ange. En témoignage des bons souvenirs qu’il conserve de la ville, Vasserot laisse par testament olographe, la somme de 1 000 francs, à l’asile municipal, afin de vêtir et de pourvoir en linge enfants présents dans cet établissement.
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VASSEROT, Charles
Fond d’une centaine de dessins sur Saint-Tropez et son golfe
25 000,00 € Add to cartRéférence: 242-3
Saint Tropez et son golfe en 1861.
25 000,00 €