BUACHE, Philippe

Carte des terres australes comprises entre le tropique du Capricorne et le pole Antarctique...

Paris, Philippe Buache, 1754

  • Dimensions: 43,3 x 43,6 cm
  • Condition: Légères rousseurs marginales
  • Couleur: Coloriée à la main
  • Technique: Gravure sur cuivre
  • Description de l'état: Très bon

Référence: 851-11

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Description

Représentation spéculative par Buache des terres antarctiques et de la Nouvelle-Zélande.

Bien que Buache se soit inspiré des explorations des membres de la Compagnie des Indes pour la première édition de sa carte de l’hémisphère sud publiée en 1739, cette deuxième édition se distingue par une cartographie imaginative. À travers sa carte, il émet l’hypothèse que le continent austral est constitué de deux îles, séparées par une mer intérieure gelée, dont les icebergs se détachent et dérivent vers le nord. Il représente ainsi deux vastes masses continentales antarctiques divisées par la “Mer Glaciale”, dont l’une est reliée à la Nouvelle-Zélande.

Sur cette carte, Buache a tracé les routes de plusieurs voyageurs dont Dampier (1700), Magellan (1520), Abel Tasman (1642), Jacob Le Mairie et Willem Schouten (1616)…

BUACHE, Philippe

Philippe Buache (1700-1773) était un élève de Guillaume Delisle et un géographe français renommé. Après la mort de Delisle en 1726, il s’associa avec la veuve et épousa sa fille en 1729. La même année, il est nommé Premier Géographe du Roi et il est élu membre de l’Académie des Sciences l’année suivante. Philippe Buache forme un contraste complet avec son prédécesseur. Il est l’un des principaux protagonistes de la géographie théorique et, en collaboration avec Joseph Nicolas De l’Isle, il produit certaines des cartes de l’Amérique occidentale les plus fantastiques et les plus imprécises jamais imprimées. Néanmoins, Buache a apporté une certaine contribution au progrès de la cartographie. Il fut l’un des pionniers de la géographie physique divisant à la fois la terre et l’eau en chaînes de montagnes et en bassins. Il fut le premier à suggérer que l’Amérique et l’Asie avaient été autrefois réunies au niveau du détroit de Béring, et l’un des premiers à tirer profit de la technique des courbes de niveau ou des isobathes dans sa carte de la Manche en 1737. 
Tooley – The mapping of America 43 ; Martin & Martin, Maps of Texas, pl. 19, pp. 98-9 ; Schwartz/ Ehrenberg, pp. 140; Kohl,Lowery Collection, p. 230 ; Cumming, Southeast, no. 170

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