Manifeste Dada

Paris, 21 septembre 2020

Dimensions: 13,6 x 21,6 cm
Condition: A

Référence: 760-7

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Description

L.A.S. à Frédéric Lefèvre, Paris, 21 septembre 2020. 1 p. in-8. Coin supérieur gauche, enveloppe conservée.

Magnifique lettre, Eluard précise « Je ferai aujourd’hui même votre commission à Aragon et à Picabia. Pour Morand, il n’est pas à Paris et je n’ai pas son adresse. » Il poursuit en donnant une référence bibliographique (1) et la libraire dans laquelle Frédéric Lefèvre pourra se procurer l’ouvrage.
Il poursuit « Connaissez-vous le manifeste Dada 1918 de Tzara (2), le plus précieux de tous. Vous pourriez le lire au Sans Pareil, car tous les n[umer]os de Dada doivent être épuisés.

Frédéric Lefèvre (1889-1949) écrivain, rédacteur en chef des « Nouvelles Littéraires » (1922-1949) et critique littéraire.

1 F. S. Flint, Some French Poets of To-Day. Monthly Chapbook Vol 1, No 4, The Poetry Bookshop, London, 1919

2 Le Manifeste Dada 1918 fut lu au cours d’un spectacle le 23 juillet 1918 au Zunfthaus in der Meise à Zurich. Il fut corrigé et réédité avec six autres manifestes. Ce Manifeste veut être un anti-manifeste, « Son projet est polémique : « Je détruis les tiroirs du cerveau et ceux de l’organisation sociale […] » Tzara rejette en bloc l’état, la famille la religion, les académies… […] » (3).

3 Abastado Claude. Le «Manifeste Dada 1918» : un tourniquet. In: Littérature, n°39, 1980. Les manifestes. pp. 39-46.

ELUARD, Paul

Eugène Grindel dit Paul Eluard, naquit le 14 décembre 1895 à Saint-Denis et s’éteignit le 18 novembre 1952 à Charenton-le-Pont, est un poète français.
Il adhère au dadaïsme, cette remise en question du monde, dans l’absurdité, la folie, la drôlerie et le non-sens. Paul Eluard devient un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique politiquement engagée auprès du Parti communiste.