Si le grain ne meurt

Description

3 volumes in-12º de 184-212-180 pp. ; plein maroquin marine janséniste, dos à 5 nerfs, auteur, titre et tomaison en lettres dorées, date en queue, doublures de maroquin de même couleur, double filet doré sur les coupes, tranches dorées,  couvertures bleues et dos conservés, étuis bordés, reliure signée Huser.

Première édition complète mise dans le commerce, en partie originale (“Certains des noms propres cités sont différents de ceux qui figurent dans les éditions suivantes”. (Naville, Bibliographie des écrits de André Gide). Elle fut en effet précédée d’une édition in-8º non mise dans le commerce, en deux volumes parus respectivement en 1920 et 1921 et tirés seulement à 12 exemplaires pour le premier volume et 13 pour le second. Sous un titre emprunté à un verset de saint Jean, Gide se livre à l’exercice redoutable de la confession autobiographique. Le livre lui fut vivement reproché, aussi bien par la critique, que par ses amis comme Roger Martin du Gard. 

Gide résista aux attaques et tenta de se justifier : “Pourquoi j’ai écrit ce livre ? Parce que j’ai cru que je devais l’écrire. Ce que j’en attends ? Rien que de très fâcheux pour moi (et pas seulement pour moi, hélas !)”.

Envoi autographe signé d’André Gide à Marcel Revillon d’Apreval : “Je charge ce petit livre de mes cordiales salutations. A M. M. Revillon d’ Apreval. André Gide. Juin 1946.” Exemplaire parfait en reliures doublées de Huser.