MERCATOR, Gerard / HALMA, François

Gerard Mercator (1512-1594), qui s’appelait à l’origine Gerard de Cremer, était un cartographe renommé du XVIe siècle, né à Rupelmonde, près d’Anvers. Abraham Ortelius l’a appelé le “Ptolémée de notre temps”, car il a publié le premier livre intitulé atlas Tabulae Geographicae qui cartographie le monde antique sur la base des descriptions de Ptolémée. Après avoir étudié la philosophie et les mathématiques à l’université de Louvain, il s’est perfectionné dans la construction d’instruments mathématiques, l’arpentage et la cartographie sous la direction de Gemma Frisius. La carrière de Mercator a commencé en tant que graveur, son nom apparaissant pour la première fois sur les globes terrestres et célestes de Gemma Frisius en 1537. En 1538, il publie sa première carte, une carte murale en six feuilles de la Terre sainte. Les contributions novatrices de Mercator comprennent l’introduction de l’écriture italique dans la cartographie et la production d’une paire de globes en 1541 et 1551, un format qui est devenu la norme pendant des siècles.
En 1552, Mercator s’installe à Duisbourg, où il poursuit ses travaux cartographiques et gagne sa vie en tant qu’arpenteur. Parmi ses travaux notables de cette période, on peut citer la carte murale de l’Europe (1554), la carte de la Lorraine (vers 1564), la carte murale des îles britanniques (1564), la célèbre carte du monde en vingt et une feuilles avec des latitudes croissantes (1569), le premier livre portant le titre d’atlas.
Van der Krogt, I, p. 31, 33

François Halma (1653-1722)
En 1687, François Halma est nommé imprimeur-libraire de l’université d’Utrecht, ce qui marque le début d’une carrière florissante. Il a également reçu le titre d’imprimeur de l’université de Franeker en 1701, puis l’honneur d’être imprimeur des États de Frise en 1709. Originaire de Langerak, aujourd’hui commune néerlandaise du Liesveld, François Halma s’établit comme citoyen d’Utrecht en mars 1699 et rejoint la guilde en avril de la même année. Son influence s’étend à Leeuwarden, où il devient citoyen en décembre 1710 et membre de la guilde en février 1711. Au-delà de ses réalisations en tant qu’imprimeur, Halma a laissé un héritage littéraire varié, avec des ouvrages d’histoire, de poésie et de lexicographie. À sa mort, sa veuve et son fils Hendrik Halma ont poursuivi son activité, assurant ainsi la continuité de la tradition familiale dans le domaine de l’imprimerie et de la littérature.

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